… de Arles à Aix

Année 2019, direction Arles pour visiter le musée départemental Arles Antique. Mais avant cela une nuit arlésienne, dans une cabine chez l’habitant, dans une péniche près du Pont de Van Gogh.

Accueillis par des hôtes d’une grande gentillesse offrant un apéro de bienvenue avec des vins aromatisés « maison » : à la châtaigne, au melon…

La cabine est à l’image de l’accueil : agréable et accueillante avec une douche et un lavabo et tout le confort que l’on peut attendre dans un péniche restaurée par Marc.

Le lendemain matin, direction le musée sous une pluie fine… qui va nous dissuader d’aller visiter Arles à pied. Mais le musée à lui seul nous retient jusqu’à 14h00 : petit film sur la légende d’Actéon et musée mettant en scène toutes les découvertes faites en Arles et sa région l’occasion de se sentir transporter dans l’antiquité !

On y apprend qu’au II siècle avant JC les toits des maisons étaient plats, comme ils le sont toujours dans les pays chauds méditerranéens. Est à ce à dire qu’à l’époque il pleuvait moins dans nos régions ? Ou a t-il fallu quelques années pour que les toits en pente avec tuiles ou ardoises soient inventés ?

Par contre les découvertes montrent qu’à cette époque, les gallo-romains s’intéressaient déjà au recyclage :

Le plus bel ouvrage du musée, outre le buste d’Auguste, est la chaland Arles-Rhône 3. Découvert remarquablement intact dans les sédiments du Rhône il a été remonté à la surface et restauré par une équipe de professionnels passionnés, un film d’une vingtaine de minutes retrace cette aventure spectaculaire. A ne pas rater.

Ce musée donne envie d’aller découvrir les autres sites environnants tel que le Glanum ou les moulins de Barbegal alimentaient par une aqueduc. Un système ingénieux de meunerie hydraulique situé à  proximité de la ville d’Arles. Cet ensemble a été qualifié comme «  La plus grande concentration connue de puissance mécanique du monde antique  ». Sur un dénivelé conséquent se succède des meules entraînaient par la puissance de l’eau qui descend la colline. Brillamment ingénieux !

Pour la deuxième journée du week-end nous sommes venus sur Aix en Provence. En haut du Cours Mirabeau, surveillé par l’imposante stature du Roy René, des voitures de collection du club « Les vieux volants de Provence », un réel plaisir pour les amateurs d’automobiles. Les collectionneurs très disponibles répondaient aisément aux questions des flâneurs et autres amateurs.

Puis direction le Théâtre du Jeu de Paume où une visite guidée permettait de découvrir les coulisses et de savoureuses anecdotes de ce lieu féerique bâtie dès 1756 qui accueille pièces de théâtre et concerts. Une scène bien connue des aixois qui maintenant ont aussi, pour leur plus grand plaisir, accès au Grand Théâtre de Provence riche d’une infrastructure moderne qui n’a rien à voir avec le charme du Théâtre du Jeu de Paume avec notamment sa coupole rénovée :

Nous avons terminé notre week-end par le Musée des Tapisseries qui prêtait son espace à une collection de costumes de scènes et d’éléments scéniques sur le thème de l’or et de l’argent, issus d’une sélection provenant des collections patrimoniales d’art lyrique de la ville.

En passant devant la Cathédrale Saint Sauveur, nous avons eu la chance de voir la porte sculptée : une pure merveille rarement visible.