Le soir, après ma journée, j’aime me poser et regarder la télé. Mettre mon corps au repos. Soutenue par le dossier en plumes et l’assise bien ferme de mon canapé. Là tranquillement, me vider l’esprit.
Cela faisait quelques mois que je ressentais une douleur diffuse au niveau du cou, comme une oppression, une sensation de douleurs aiguëss et poignantes, irradiant vers les poumons.
J’avais fait des recherches sur internet en précisant les symptômes et je ne m’étais pas inquiétée, car apparemment, ces douleurs étaient réactionnelles au stress… Faut dire que ma vie n’est pas un long fleuve tranquille et que les conséquences de ma tragique rencontre avec ce renard ne pouvaient que m’angoisser… mais c’est une autre histoire.
Le fait est que je rencontre une amie dans un cabinet médical, que nous papotons, comme nous savons si bien le faire, et de lui dire en minimisant, que je m’interroge sur des douleurs que je ressens exclusivement le soir. Je me questionne d’autant que mon père vient de faire une double embolie pulmonaire, et que j’ai déjà fait deux phlébites ! Elle me fait promettre de consulter rapidement mon médecin traitant.
Sitôt dit, sitôt fait … et invitation à venir au cabinet aussitôt après ma consultation avec mon ophtalmo.
C’est un peu inquiète que j’attends dans la salle d’attente de mon généraliste. Après explication des symptômes et examen clinique, il me prescrit une prise de sang et une échographie de la thyroïde.
Autant la prise de sang a pu être effectuée rapidement et a éliminé l’hypothèse d’une embolie pulmonaire, autant le rendez-vous pour avoir une échographie a mis quelques temps, un mois, en fait.
Allongée sur la table d’examen, je vois bien que le radiologue passe vraiment beaucoup de temps pour l’examen… « Il faut voir rapidement votre médecin ».
Bon, qu’est-ce qu’il dit le compte rendu… en plus il y en a deux pages… combien de nodules ? Ohlala… Allons directement à la conclusion : classification T-RADS IVa !!!
Une petite recherche sur mon smartphone, c’est fou comme c’est utile… Tsunami !
Le mot « cancer » apparaît. Après celui du sein, 5 ans et demi auparavant, le choc est terrible.
Non, c’est « suspicion de cancer », mais ce n’est pas moins traumatisant. Dans la rue je déambule comme il y a 5 ans et demi en arrière. Même cabinet de radiologie. Même solitude. Même traumatisme.
Mon médecin traitant m’a dirigée vers un spécialiste qui m’a confirmé qu’il fallait une intervention chirurgicale et que l’analyse se ferait en extemporanée (durant l’intervention) pour confirmer, ou pas, la présence de cellules cancereuses.
Ce ne fut pas le cas.
Mieux, le chirurgien qui m’a pris en charge, m’a permis de conserver une partie de la thyroïde, ce qui évite un traitement substitutif. Un grand merci pour cette possibilité car avec la grande polémique au sujet des substitutifs sur le marché, je m’angoissais un peu.
Au final, j’ai bénéficié d’une prise en charge exceptionnelle, dans un hôpital privé doté d’un grand confort et d’une équipe compétente, dynamique et très professionnelle.
Des agents au bureau des entrées, de l’accueil dans le service par les infirmières, du transfert au bloc opératoire par des brancardiers qui essaient de vous faire sourire, au personnel du bloc, tout a contribué à une hospitalisation sereine.
Le suivi dans le service est assuré par une équipe consciencieuse et respectueuse du patient, surveillé toutes les heures y compris la nuit. Un grand merci aux médecins très accessibles après l’intervention et pas avares de conseils et d’écoute.
J’ai eu droit à une nouvelle cicatrice, mais très fine. Cependant, pendant 18 mois environ, il ne fallait pas que le soleil l’atteigne : crème solaire, foulard… nécessité absolue de la protéger pour qu’elle ne brunisse pas au risque de rester plus foncée à vie.
Hors de question que je porte des écharpes en permanence, l’été arrivait.
J’ai donc créé des colliers adaptés qui permettent de cacher la cicatrice du soleil.
Mais une personne m’a également dit qu’elle cherchait ce genre de bijoux pour camoufler les rides qu’elle avait dans le cou !
Pour le soin de la cicatrice, j’utilise les produits La Roche Posay. Ce sont des produits dermo-cosmétiques mais avec de sérieuses études sur l’efficacité de leurs productions. Pour la cicatrice, j’ai utilisé tous les jours Cicaplast gel B5 ainsi que la gamme Anthelios pour protéger du soleil en plus des colliers adaptés.
Trucs et astuces :
- Si on vous dit qu’il faut vous faire une ablation totale de la thyroïde, allez voir un autre chirurgien spécialiste pour un deuxième avis.
- Retrouvez quelques-unes de mes créations de colliers rubriques « les idées de Véro ».
- Sur le marché de Saint Paul Trois Châteaux le mardi matin : Le Petite Beconne, crochette des colliers sympa. A retrouver sur Facebook et quelques photos dans « catalogue ».
- Sur le marché de Trets le mercredi matin et de Puyricard le vendredi matin, allez à la rencontre de Marie qui vend du prêt à porter de qualité et des colliers adaptés. Quelques photos dans « catalogue ».
- Les produis La Roche Posay sont en vente en pharmacie et parapharmacie.
À conseiller aussi la gamme des produits Ozalys , de très bons produits et une aventure humaine extraordinaire qu il faut soutenir !
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