Intelligence collective

« Nous possédons chacun un ensemble de compétences et de savoir-faire qui dépassent de très loin l’éventail des diplômes et la nomenclature des métiers. ». En partant du constat de Jean François Noubel, auteur de « Intelligence collective, la révolution invisible », dénonce le système cloisonné de fonctions et de rôles prédéfinis qui jugule créativité et productivité.

Le concept d’intelligence collective est assez récent, auparavant, en management il était question de travail collectif mais il y avait toujours une connotation pyramidale : un chef qui demande une réflexion commune sur un sujet donnée à des personnes qui ne possèdent pas l’ensemble des tenants et aboutissants. L’intelligence collective se veut plus horizontale, la seule personne identifiée est celle qui retracera ou colligera toutes les idées développées et les conclusions ou plan d’actions à mettre en œuvre.

Un exemple qui utilise l’intelligence collective est la prospective où pour apporter sa vision sur le futur, les personnes impliquées n’ont pas besoin d’une expertise particulière mais plutôt d’une sensibilité, d’une facilité de projection vers le futur.

Notre société doit être en permanence à l’écoute de son écosystème économique, culturel et social, le seul moyen est d’organiser, sur un sujet donné, des rencontres avec des personnes d’expertise, d’âge, de culture et d’appartenance socio-économique différentes. C’est de la diversité qu’il peut jaillir des idées révolutionnaires.

« Tout le monde a besoin de tout le monde » chante le groupe Manau. et il est notable que dans notre société le pas de l’empathie, de l’écoute et de la bienveillance a été dépassé par l’individualisme, l’égo surdimensionné des personnes qui a un moment donné ont été mises en avant pour une de leur qualité ou compétence, ou qui ont du pouvoir, souvent financier. Notre société s’est mise à nouveau à négliger la parole du « commun des mortels », les différentes révolutions ou manifestations de masse actuelles ou dans notre passé, en sont l’aboutissement.

C’est la raison pour laquelle les mouvements politique se targuent de démocratie citoyenne ou participative en oubliant que « démocratie » déjà sous-entendait la notion du citoyen ayant le pouvoir.

Nul ne peut se prévaloir d’avoir toutes les informations sur un sujet donné, conférez la célèbre chanson de « Maintenant je sais » de Jean Gabin. Par contre chaque individu possède des connaissances, des compétences, une intelligence, qui, si elles sont mises en interaction peuvent faire émerger une vision plus globale d’une situation, des solutions qui seront plus en phase avec les besoins réels.

Mais il existe des freins à la mise en place à l’intelligence collective car même si notre société à tendance à vouloir l’utiliser par la sollicitation à la réponse à des questionnaires non dirigées, la proposition de « boite à idées » ou de grand débat et autres, au final il est nécessaire que la personne qui va utiliser la masse d’informations développées le fasse de manière totalement pragmatique et l’exercice est difficile.

L’enjeu est important car pour aboutir à un engagement collectif durable face à une situation complexe, dans la solution dégagée, toutes les personnes ayant participé à la réflexion doivent s’y retrouver.

Mais l’intelligence collective n’est pas la solution à tous les problèmes, car l’effet de groupe peut paralyser une personne qui a une idée différente, de l’exposer au risque de se voir déstabiliser voire déprécier. De même si un « expert » prend le dessus en se focalisant sur son expertise et en n’écoutant pas les autres participants. Pour pallier à cela des outils pour faire émerger l’intelligence collective existent et il est conseillé de faire appel à une tierce personne non impliquée dans le sujet, un coach qui saura accompagner chaque individu dans l’expression de ses réflexions.

Paroles de la chanson Tout Le Monde (à besoin de tout le monde) par Manau

Comme les maillons d’une chaîne
Le début de la vie, l’ADN
Les hommes et les femmes qui s’aiment
La joie le bonheur la guerre et la haine

Le foie gras c’est pour le sauterne
Le plancton il y a les baleines
Mais comment ferait le père noël s’il n’avait pas de rennes
Quand même, j’ai beau essayer de m’expliquer
De deviner certains tandems qui n’aurait pas lieu d’exister
Il est vrai que parfois les couples sont plutôt salés
Mais croyez moi c’est comme ça et je peux vous le démontrer


Tout le monde a besoin de tout le monde
Depuis que le monde est monde
Depuis le big et le bang, depuis que la Terre est ronde
S’il n’y a plus d’enfer il n’y a plus de paradis
Plus aucune colère, personne ne se réconcilie

Tout le monde a besoin de tout le monde
Depuis que le monde est monde
Depuis le big et le bang, depuis que la Terre est ronde
Tout le monde a besoin de tout le monde
Depuis que le monde est monde, depuis eh eh eh eh eh eh

Comme les hommes et les cavernes

La vie de Paris et la Seine
L’ancien le nouveau le moderne
Il n’y a pas de bonus il n’y a pas d’HLM
Le whisky c’est pour les tavernes
Le breton il y a le chuchen
Et si je dis « western » les copains me répondent John Wayne
Je continue et ne perds pas le fil
Trouver le bon choix, le couple en fait tout ça n’est pas trop difficile
Plus aucune meuf donc plus de mec aussi
Plus de steak et plus de boeuf les écolos seront ravis
Une bombe a besoin d’un abruti, et l’abruti de la politique
Surtout s’il est fanatique
Sans déconner, l’homme a trop besoin de la planète

Sinon plus de loup plus de renard et plus de belette

Tout le monde a besoin de tout le monde
Depuis que le monde est monde
Depuis le big et le bang, depuis que la Terre est ronde
Tout le monde a besoin de tout le monde
Depuis que le monde est monde, depuis eh eh eh eh eh eh

Comme les volcans en Auvergne
En Bretagne il y a les dolmens
A Limoges c’est la porcelaine mais vous n’aurez pas ah ah
Le public est devant la scène
Le micro il y a le larsen

Et Marseille ne serait pas la même s’il n’y avait pas l’OM
Moi j’aime tous les duos, les amitiés
Où la sincérité a pris le dessus sur la nécessité
Comme les relations qui unissent la poule et l’œuf
Qui a besoin de qui entre le gangster et le keuf
Et je sonde à chaque seconde naturellement le monde
En essayant de confondre le tout avec mes idées rondes
Pour installer un unique constat
Qui a besoin de quoi ? Et là moi j’ai besoin de toi

Tout le monde a besoin de tout le monde

Depuis que le monde est monde
Depuis le big et le bang, depuis que la Terre est ronde
Tout le monde a besoin de tout le monde
Depuis que le monde est monde, depuis eh eh eh eh eh eh