Qu’il est doux ce paysage intemporel, que les saisons ne modifient pas. Cette verdure provençale qui perdure : chênes verts, pins, herbes aromatiques et différents herbacés qui tapissent le sol ocre et brun des sentiers.

Cézanne aimait à peindre ces couleurs, les nuances de vert sous ce ciel bleu azur balayé par le mistral ou les nuances de gris, comme aujourd’hui. Des nuages blancs, des nuages gris et menaçants, tellement menaçants que tout à coup une pluie de grêle s’est abattue sur le plateau de Bibemus. Elle est comme cela la nature imprévisible, vive et surprenante.

Si vous devez venir dans la région aixoise, accordez quelques heures à vos baskets et venez découvrir les sentiers qui entourent la si belle Sainte Victoire ; montagne surmontée de la Croix de Provence  visible depuis une grande partie du département des Bouches-du-Rhône et qui surveille Aix en Provence.

Des kilomètres de sentiers aux alentours permettent aux sportifs, familles, joggeurs de passer d’agréables moments dans une nature boisée ou aride selon les versants de la montagne ou des collines. Le parcours partant de Bibemus a été aménagée pour les personnes à mobilité réduite jusqu’à un promontoire d’où l’on admire la Sainte Victoire. En contre bas, dans son écrin de verdure le barrage Zola qui fait scintiller l’eau cristalline et bleu lagon qu’il retient. Sur la droite les ocres de Bibemus, carrière à ciel ouvert, depuis longtemps abandonnée.

Au détour d’un chemin, des chênes transformés en cabane, vestige d’un concours entre familles ? Abris pour une nuit ? Cela résonne à celles que je faisais avec mon fils il y a quelques années dans les collines provençales. Cette Provence si chère mon cœur.

Bienvenue en Provence.